mardi 24 novembre 2009

Menu du 24 novembre 2009

Le « chef » HC, aujourd'hui, avait conçu ce qui suit :
  • Soupe de fanes de radis et pommes de terre ;
  • Blancs de dinde et polenta au miel et à l'orange ;
  • Gratin de courgettes au gorgonzola, aux noisettes et aux amandes ;
  • Gâteau aux pommes, au fromage blanc et aux zestes de citron.
Bien entendu, c'était trop riche (sans être pour autant pantagruélique), mais j'ai encore du mal à appréhender des proportions harmonieuses lorsqu'il s'agit de cuisiner pour autrui. (Sans parler de ma goinfrerie personnelle, à mes heures...)

mercredi 11 novembre 2009

Inocuité, quand tu nous tiens

Dans une discussion toute récente sur le canal #wikipedia-fr (serveur irc.freenode.net), à propos de la vaccination contre le virus de la grippe A (H1N1), je me suis laissé allé à dire que j'attendais «  l'arrivée du bon de vaccination délivré par l'assurance sociale française [je parlais à une Québécoise] pour écrire à la ministre sur le mode (très poli mais bien décidé) "je vous remercie, mais j'aurais préféré que l'on m'offre des protections en lesquelles j'ai plus confiance : homéopathie, gelée royale, etc., au lieu de ces substances douteuses qui n'ont pas fait la preuve de leur inocuité" ». (Bien entendu, il n'y avait pas de lien hypertexte dans mon message sur IRC.)

Sur ce, un troisième intervenant me demande, en substance, si je faisais confiance à l'homéopathie et, avant que j'aie le temps de répondre : «  depuis longtemps et je ne m'en porte pas plus mal », un quatrième larron trouve la réponse fatale, qui mériterait d'être encadrée tellement elle est lumineuse : « il a confiance en son inocuité ;) ».

À part cela, comme à chaque mauvaise saison depuis 1982, je prends régulièrement, à titre préventif, des gouttes de L52... et, curieusement, je ne suis pas victime de la moindre grippe (la dernière que j'ai eue — je parle d'une grippe qui vous cloue deux semaines au lit, pas de ces refroidissements de 24 heures que les gens qualifient abusivement de « grippe » —, c'était en février ou mars 1974...)

jeudi 15 octobre 2009

Le nouveau Serment du Jus de Pomme

Pourquoi « nouveau » ? Parce que le serment originel — à défaut d'être le seul — fut celui qui fut prêté, en octobre 1956, par les inénarrables :
  • Black, détective privé, joué par Pierre Dac ;
  • White, détective privé, joué par Francis Blanche ;
  • Fouvreaux, directeur de la Défense divisionnaire du territoire (D.D.T.), joué par Jean-Marie Amato ;
  • Socrate, commissaire, de la Police judiciaire, joué par Maurice Biraud ;
  • Le Barbouzier, membre du R.O.S.B.I.F., joué par un acteur non identifié.
Le nouveau Serment du Jus de Pomme,
Ambert, 15 octobre 2009.
Auteur : © HC.
Ce morceau de bravoure, parmi mille autres, se déroulait dans la retraite des deux détectives Black et White, à Barbezieux (Charente), dans le local abritant un pressoir à cidre, quelques instants avant le bombardement de la paisible demeure par l'ignoble Klakmuf (joué par Claude Dasset) et son homme de main Grougnache (« je l'descends, patron ? », joué par Robert Verbèke), se faisant passer pour Furax et un de ses exécutants.

Il s'agissait d'une des nombreuses et palpitantes péripéties du Boudin sacré, deuxième saison (1956-1957) du feuilleton radiophonique Signé Furax (que l'on ne se lasse pas de revivre, un demi-siècle plus tard...)

Cinquante-trois ans plus tard, le sieur HC, très modestement (ou immodestement ?), s'est complu à rendre hommage à cet épisode glorieux de l'histoire mondiale, en organisant un remake (qui a dit : « grotesque », dans le fond de la salle ?) de ce Serment du Jus de Pomme.

Le prétexte en a été un « Atelier Jus de pomme », organisé ce jour chez un producteur de l'AMAP d'Ambert (Puy-de-Dôme), atelier qui, ayant regroupé une bonne quinzaine de participants, a vu la production d'environ 500 litres de jus de pommes.

Incidemment, cela fait du bien de ne pas parler de Wikipédia, certains jours, notamment lorsque le climat, malgré la froidure, y est un peu lourd...

mardi 6 octobre 2009

Menu du 6 octobre 2009

La foudre qui, providentiellement, a fait griller mon Alicebox, le 20 avril dernier, me privant de téléphone et d'Internet pendant quatre mois, a quand même eu du bon.

Sans trop donner de détails, j'ai changé radicalement de mode de vie :
  • j'ai adopté par exemple un rythme de vie diurne (alors que j'étais un animal nocturne) ;
  • j'ai cessé de fumer le 1er septembre, sans aucun problème (avec l'aide d'un patch pendant trois semaines, malgré tout, plus des granulés homéopathiques que je continue à prendre), après 33 ans d'auto-empoisonnement (et alors que je n'avais jamais réussi, jusque-là, à dépasser 48 heures sans tabac (et dans quelles conditions de manque...) ;
  • je suis en train de me prendre de passion pour la cuisine... et bien d'autres choses tout aussi positives.

Aujourd'hui, par exemple, j'ai cuisiné et supervisé un repas pour 13 personnes, repas certes un peu riche — et qui prenait quelques libertés avec les orientations du Programme national nutrition santé... —, repas qui se déclinait comme suit :
  • Flan de cresson et tomates cerise, au parmesan et à la ricotta ;
  • Filet de poisson sauté au romarin et autres herbes ;
  • Légumes à la cocotte (navets, carottes, chou frisé, oignons, piment, épices) ;
  • Gratin de pommes de terre à la fourme fermière (1), au magret de canard et aux noisettes pilées ;
  • et pour finir : Gratin de quetsches aux amandes.

Notes :

(1) En l'occurrence, c'était la délicieuse fourme produite avec amour par la GAEC des Hautes Chaumes, à Valcivières, mais cela aurait tout aussi bien pu être celle produite par leurs voisins de la Ferme des Supeyres, toujours à Valcivières, puisque, bien entendu, je fuis désormais comme la peste les fromages produits de manière industrielle.

mercredi 30 septembre 2009

Le Big Brother Gmail pense à tout

Un administrateur de Wikipédia-FR, qui présente la particularité d'être en wikibreak, m'écrit dans ma boîte Gmail.

Ce qui est amusant, c'est la liste de liens commerciaux supposés en rapport, à droite. Si on ne s'étonne pas d'y trouver des trucs comme abonnez-vous.orange.fr (logique, si l'on songe que je parlais de mes ennuis avec feue mon Alicebox, finalement remplacée par une Livebox), une certaine perplexité se manifeste à la vue de certains liens :

Le lien entre www.quiveutdufromage.com et le contenu du courriel que j'avais précédemment envoyé au confrère en wikibreak semble déjà plus ténu, même si j'avais évoqué le fait que depuis mon wikibreak de 4 mois à partir du 20 avril (pour cause de foudre ayant zigouillé l'Alicebox), « je fais de la cuisine (sans prendre des kilos au passage) ».

Le second lien surprenant conduit vers www.recuperervotrecopain.info, avec surtitre « Comment récupérer Homme » et la phrase de présentation suivante : « Les astuces furtives qui vous rendront facilement votre homme. » Je présume que c'est lié à la présence de mots comme « éloigné », mais il est difficile d'en être certain...

Par contre, pour le troisième lien, vers www.seduire-un-homme.info, je sèche complètement. Le surtitre est ici « Mode d´emploi d´un homme », avec comme phrase de présentation : « Document gratuit: attirer, le tenir par les émotions – par le coeur », et là je ne vois vraiment pas le rapport.

Pas plus que je ne le perçois avec le quatrième lien, vers www.sauver-son-couple.com, avec en surtitre « Retrouver son amour perdu » et comme phrase de présentation : « Les 5 grandes erreurs à éviter Document gratuit ». En effet, rien dans mes échanges avec l'admin en wikibreak ne pourrait laisser penser que nous soyions un vieux couple dont l'un se serait éloigné, ce genre de choses, quoi.

Conclusion : Gmail a des idées bizarres...

vendredi 21 août 2009

Erin, dernière de la tribu

Elle (si toutefois il s'agit d'une « elle »...) est arrivée le 10 juin dernier et, comble du privilège, elle a été nourrie, pendant plusieurs semaines, par trois « mères » : Diogène, la mère biologique, Daphnis, la tante, et Tara, la grand-mère.
Détail curieux, non visible sur la photo : la belle a deux yeux réguliers dessinés dans la fourrure, sur son dos, malheureusement non visibles sur ce cliché.

samedi 4 avril 2009

Le pigiste de Libération : et celui de Marianne, d'abord ?

L'hebdomadaire Marianne fait très fort, ce samedi, dans une des brèves (0) à connotation satirique (?) de ses pages « Tu l'as dit, bouffi ! ».

Jacques Chirac, en février 2007.
Cliché original (recadré et retouché par mes soins) sous licence licence Creative Commons Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.5 Générique.
L'une d'elle, avec un gros titre « Le pigiste de « Libération »... » rapporte la publication d'un « texte » (1) signé Jacques Chirac, ancien président de la République française, dans les colonnes du « quotidien anarcho-bancaire » (désignation suave (2) employée pour parler du journal Libération dans certains milieux qui ont « oublié » de se conformer à la pensée unique gauchiste ou de s'aplatir devant elle, la rédaction de Marianne n'étant pas encore parvenue, quant à elle, à ce degré d'irrévérence).

La tribune écrite par Jacques Chirac, titrée « G20 : sauvons aussi les pays pauvres ! », a été publiée le 1er avril 2009 dans les colonnes de Libération.

Marianne la résume (*) ainsi : « [...] un texte fort intéressant menaçant les pays du G20 d'être brutalement sanctionnés par l'histoire, s'ils font « une nouvelle fois l'impasse sur les pays pauvres ». Si le G20 ignore « une nouvelle fois les pays pauvres », c'est qu'il les a ignorés d'autres fois. »

Et Marianne de conclure sa stupide brève par ces phrases : « Or, l'auteur de cet article a participé pendant douze aux réunions du club. Il s'appelle Jacques Chirac. »

Mon propos n'est pas d'aller explorer les contradictions de ce personnage haut en couleurs qu'est Jacques Chirac. Ni de revenir sur les calamités que sa présence continue, de 1967 à 2007, dans les hautes sphères de la politique française, a pu provoquer et continue de provoquer. La roue tourne toujours, et l'histoire finira bien par juger à sa juste valeur les méfaits de l'animal.


Cartes des pays membres du G20.
En bleu foncé : les 19 pays directement membres du G20 (y compris 4 pays membres de l'Union européenne).
En bleu clair : les 23 pays membres de l'Union européenne, non membres du G20, représentés au sein de celui-ci par la présidence du Conseil de l'Union européenne et la Banque centrale européenne.
Ce qui me préoccupe, ici, c'est l'absence de réflexion criante dans la rédaction de cette brève, et l'ignorance crasse qu'elle semble démontrer :
  • Le Groupe des 20, dit G20, dont la désignation plus formelle est « Group of Twenty Finance Ministers and Central Bank Governors », c'est-à-dire, littéralement, « Groupe de vingt ministres des Finances et gouverneurs de banque centrale », ne réunissait à l'origine, lors de sa création en septembre 1999, et par définition, que les seuls ministres des Finances et directeurs de banques centrales de 19 pays (3), ainsi que, à titre de représentants de l'Union européenne, le ministre des Finances du pays assurant la présidence tournante du Conseil européen (4) et le président de la Banque centrale européenne.
  • Ces réunions du niveau « ministériel » ont été au nombre de onze, depuis décembre 1999, les deux dernières ayant eu lieu :
  • Indépendamment de ces réunions au niveau « ministériel » se sont mis en place, depuis 2008, des sommets de chefs d'État ou de gouvernement des pays ou groupes de pays concernés. Ces sommets sont formellement désignés comme « G-20 Leaders' Summit on Financial Markets and the World Economy », c'est-à-dire « Sommet des dirigeants du G20 sur les marchés financiers et l'économie mondiale ». Il n'y en a eu que deux jusqu'à présent :
  • Jacques Chirac, ayant exercé les fonctions de président de la République française de mai 1995 à mai 2007, et n'ayant par ailleurs jamais exercé les fonctions de ministre des Finances, ni celles de directeur de la Banque de France, n'a donc jamais pu participer à une des douze réunions du « G-20 ministériel », depuis 1999, ni aux sommets de chefs d'État ou de gouvernement du G20, depuis 2008.
    Et, s'il avait à l'évidence la tutelle, entre décembre 1999 et novembre 2006, des ministres des Finances et gouverneurs de la Banque de France successifs, et aurait donc partagé la responsabilité de l'impasse qui, selon ses propres termes, aurait été faite, durant cette période, sur les pays pauvres, on voit difficilement comment on pourrait, formellement, lui reprocher sa participation, pendant « douze ans » (5), aux réunions du club, réunions auxquelles il n'a jamais participé...
  • Complément (5 avril vers 20:10 CEST) : les seules réunions du type Gx auxquelles Chirac a pu participer sont les 4 sommets du G7, de juin 1995 à juin 1997, puis les 9 sommets du G8, de mai 1998 à juillet 2006. Si un journaliste n'est pas capable de faire la distinction entre une instance qui réunit des chefs d'État ou de gouvernement (G7 puis G8) et une autre instance (G20) qui réunit des responsables dont le niveau ne dépasse pas celui des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales, il démontre qu'il n'a rien à faire à la place où il se trouve, puisqu'il insuffle, dans la tête de ses lecteurs, des choses qui sont fausses, et fait donc œuvre de désinformation.
Inexorable conclusion : le journaliste ou pigiste de Marianne raconte n'importe quoi. Dans ces pages « Tu l'as dit, bouffi ! », cela aurait d'ailleurs plutôt tendance à être la règle...

Notes :

(0) Marianne no 624, Du 4 au 10 avril 2009, page 26.

(1) N'importe quelle personne ayant un minimum de culture générale saurait que l'on désigne pas sous le nom de « texte » ce genre d'intervention dans la presse écrite d'une personnalité qui ne fait pas partie du sérail journalistique ni, a fortiori, de la rédaction de la publication concernée, mais que l'on appelle cela, habituellement, une tribune libre.

(2) Je ne parviens plus à me souvenir si, à l'origine, cette délicieuse expression est apparue dans les colonnes de l'hebdomadaire Rivarol ou dans celles du quotidien Présent.

(3) Liste des 19 pays membres du G20 : Afrique du Sud, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Brésil, Canada, république populaire de Chine, Corée du Sud, États-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie et Turquie.

(4) Le ministre des Finances représentant l'Union européenne peut, en fonction de la rotation exercée par ailleurs dans la présidence du Conseil européen tous les six mois, être celui d'un des quatre pays membres de l'Union membres du G20 (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni).

(5) Noter pour finir le sens de l'arithmétique douteux de la brève de Marianne, puisque la durée séparant, dutant les mandats successifs de Jacques Chirac, le premier G20 ministériel (novembre 1999) du dernier (novembre 2006), est seulement de sept ans, et non de douze.

(*) La reproduction, dans le cadre de ce billet de blog, de la quasi-intégralité de la brève parue dans les colonnes de Marianne respecte les dispositions prévues, en France, par le Code de la propriété intellectuelle, qui prévoit, dans son article L122-5, que « Lorsque l'œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire : [...] 3º Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source : a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées ».

vendredi 20 mars 2009

Les mécréants qui donnent des ordres au pape

Le pape Benoît XVI, le 10 mai 2007, lors de sa réception au Palácio dos Bandeirantes, à São Paulo, résidence officielle du gouverneur de l'État de São Paulo.
Image originale sous licence Creative Commons Atribuição 2.5 Brasil [pt].
© Fabio Pozzebom et Agência Brasil.
Cliché recadré et retouché par mes soins, qui montrait également le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et son épouse Marisa Letícia Rocco Casa.
Leur haine du catholicisme en général – et de l'Église catholique romaine en particulier – n'a décidément plus de bornes : ils en arrivent à prétendre donner des ordres au pape Benoît XVI.

Puisque c'est à cela que revient la grotesque pétition – « Le pape doit immédiatement retirer ses déclarations contre le préservatif » – lancée par le romancier, nouvelliste et dramaturge Gilles Leroy, avec la complicité active du site NouvelObs.com, qui héberge la chose.

Désolé, mais j'ai beau ne pas avoir la chance d'être catholique, ni même chrétien, je n'ai qu'une envie en voyant la succession d'odieuses cabales orchestrées contre Benoît XVI depuis le début de son pontificat : le soutenir de toute mon affection, fraternelle à défaut de pouvoir être filiale (puisque la probabilité de me voir embrasser la foi chrétienne, durant cette existence – parmi une infinité d'autres incarnations –, est proche de zéro).

En ce qui me concerne, je note sur mes tablettes personnelles : boycotter à perpétuité (plus un jour) tous les signataires de ce torchon, et notamment ceux qui sont suffisamment notoires pour produire des œuvres connues du public.

Le simple fait de signer ce machin suffit à me dissuader de m'intéresser plus avant à l'œuvre de ces personnes, qui ont vraiment la vue bien brouillée, pour ne pas discerner la prodigieuse élévation de pensée du formidable théologien – à mille coudées au-dessus de la fange de ce monde tout entier livré aux perversions et à la satisfaction des instincts les plus bas –, que l'Église catholique romaine, dans ce qui restera un insondable mystère, a porté à sa tête le 19 avril 2005.

Liste non exhaustive :
  • René de Ceccatty, romancier, essayiste et dramaturge ;
  • Marie NDiaye, romancière, nouvelliste et dramaturge ;
  • Jean-Yves Cendrey, romancier, nouvelliste et dramaturge, époux de la précédente ;
  • Alfredo Arias, metteur en scène et acteur de théâtre, metteur en scène d'opéra et dramaturge ;
  • Christophe Nick, essayiste et réalisateur de documentaires pour la télévision ;
  • sans parler du site ActuaLitté.com, qui fait du remplissage dans cette pétition, avec son directeur de la rédaction, son responsable éditorial et ses trois rédacteurs.

vendredi 20 février 2009

Cinq ans ou un lustre ou un quinquennat

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal !

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé !

Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux !

Trois premiers couplets (sur six) de
Non, je ne regrette rien
(paroles de Michel Vaucaire,
sur une musique de Charles Dumont),
enregistrée par Édith Piaf
le 10 novembre 1960.
Il y a cinq ans aujourd'hui, j'osais pour la première fois, sous adresse IP, cliquer sur le bouton « Sauvegarder » dans un article de Wikipédia, mais je ne vous dirai pas lequel... La création de mon premier compte utilisateur viendrait quelques jours plus tard, la mue en « Hégésippe Cormier » intervenant au mois de novembre 2004.

Que de crises personnelles dans l'intervalle – et même un « wikibreak » forcé de plus de deux mois, entre juin et août 2005, à la suite d'un orage ayant fait quelques dégâts dans mon équipement informatique – mais aussi, combien de leçons utiles apprises sans m'en apercevoir, que ce soit sur le plan humain ou sur celui des connaissances...

J'étais ainsi loin d'imaginer, en février 2004, me montrer un jour capable de déchiffrer l'alphabet devanāgarī – histoire de créer quelques ébauches sur les subdivisions du Népal – ou l'alphabet cyrillique – pour créer plusieurs centaines de pages d'homonymie de localités bulgares –, sans parler de ma découverte de la déconcertante (?) facilité de lecture de certaines langues romanes comme le portugais, le galicien, l'asturien, l'espagnol castillan, le catalan, le judéo-espagnol ou le sicilien.

Tout cela, entre autres centres d'intérêt, m'a très rapidement – et définitivement – détourné de la « passion » néfaste que je nourrissais jusqu'à mon débarquement sur le wiki, d'ailleurs initialement motivé par cette « passion » dévorante.

Mais il y a eu beaucoup d'autres choses, qu'il serait impossible de toutes citer ici. Je n'en retiendrai, pour le plaisir, qu'une très imparfaite ébauche sur les détectives en fauteuil (en anglais : armchair detectives) ou encore cette ébauche honorable sur le pianiste, compositeur, homme politique et diplomate polonais Ignacy Paderewski dont j'ignorais jusqu'à l'existence dix minutes avant de choisir de lui consacrer un article... Sans parler de choses moins sérieuses, comme ce pastiche (premier de cinq pastiches de ma plume) écrit sous adresse IP, une nuit de grand stress d'une écriture quasi-automatique : Michel Strogonoff (dans l'espace « Wikipédia/Pastiches »).