jeudi 15 octobre 2009

Le nouveau Serment du Jus de Pomme

Pourquoi « nouveau » ? Parce que le serment originel — à défaut d'être le seul — fut celui qui fut prêté, en octobre 1956, par les inénarrables :
  • Black, détective privé, joué par Pierre Dac ;
  • White, détective privé, joué par Francis Blanche ;
  • Fouvreaux, directeur de la Défense divisionnaire du territoire (D.D.T.), joué par Jean-Marie Amato ;
  • Socrate, commissaire, de la Police judiciaire, joué par Maurice Biraud ;
  • Le Barbouzier, membre du R.O.S.B.I.F., joué par un acteur non identifié.
Le nouveau Serment du Jus de Pomme,
Ambert, 15 octobre 2009.
Auteur : © HC.
Ce morceau de bravoure, parmi mille autres, se déroulait dans la retraite des deux détectives Black et White, à Barbezieux (Charente), dans le local abritant un pressoir à cidre, quelques instants avant le bombardement de la paisible demeure par l'ignoble Klakmuf (joué par Claude Dasset) et son homme de main Grougnache (« je l'descends, patron ? », joué par Robert Verbèke), se faisant passer pour Furax et un de ses exécutants.

Il s'agissait d'une des nombreuses et palpitantes péripéties du Boudin sacré, deuxième saison (1956-1957) du feuilleton radiophonique Signé Furax (que l'on ne se lasse pas de revivre, un demi-siècle plus tard...)

Cinquante-trois ans plus tard, le sieur HC, très modestement (ou immodestement ?), s'est complu à rendre hommage à cet épisode glorieux de l'histoire mondiale, en organisant un remake (qui a dit : « grotesque », dans le fond de la salle ?) de ce Serment du Jus de Pomme.

Le prétexte en a été un « Atelier Jus de pomme », organisé ce jour chez un producteur de l'AMAP d'Ambert (Puy-de-Dôme), atelier qui, ayant regroupé une bonne quinzaine de participants, a vu la production d'environ 500 litres de jus de pommes.

Incidemment, cela fait du bien de ne pas parler de Wikipédia, certains jours, notamment lorsque le climat, malgré la froidure, y est un peu lourd...

mardi 6 octobre 2009

Menu du 6 octobre 2009

La foudre qui, providentiellement, a fait griller mon Alicebox, le 20 avril dernier, me privant de téléphone et d'Internet pendant quatre mois, a quand même eu du bon.

Sans trop donner de détails, j'ai changé radicalement de mode de vie :
  • j'ai adopté par exemple un rythme de vie diurne (alors que j'étais un animal nocturne) ;
  • j'ai cessé de fumer le 1er septembre, sans aucun problème (avec l'aide d'un patch pendant trois semaines, malgré tout, plus des granulés homéopathiques que je continue à prendre), après 33 ans d'auto-empoisonnement (et alors que je n'avais jamais réussi, jusque-là, à dépasser 48 heures sans tabac (et dans quelles conditions de manque...) ;
  • je suis en train de me prendre de passion pour la cuisine... et bien d'autres choses tout aussi positives.

Aujourd'hui, par exemple, j'ai cuisiné et supervisé un repas pour 13 personnes, repas certes un peu riche — et qui prenait quelques libertés avec les orientations du Programme national nutrition santé... —, repas qui se déclinait comme suit :
  • Flan de cresson et tomates cerise, au parmesan et à la ricotta ;
  • Filet de poisson sauté au romarin et autres herbes ;
  • Légumes à la cocotte (navets, carottes, chou frisé, oignons, piment, épices) ;
  • Gratin de pommes de terre à la fourme fermière (1), au magret de canard et aux noisettes pilées ;
  • et pour finir : Gratin de quetsches aux amandes.

Notes :

(1) En l'occurrence, c'était la délicieuse fourme produite avec amour par la GAEC des Hautes Chaumes, à Valcivières, mais cela aurait tout aussi bien pu être celle produite par leurs voisins de la Ferme des Supeyres, toujours à Valcivières, puisque, bien entendu, je fuis désormais comme la peste les fromages produits de manière industrielle.