vendredi 20 février 2009

Cinq ans ou un lustre ou un quinquennat

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait
Ni le mal tout ça m'est bien égal !

Non ! Rien de rien
Non ! Je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé !

Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux !

Trois premiers couplets (sur six) de
Non, je ne regrette rien
(paroles de Michel Vaucaire,
sur une musique de Charles Dumont),
enregistrée par Édith Piaf
le 10 novembre 1960.
Il y a cinq ans aujourd'hui, j'osais pour la première fois, sous adresse IP, cliquer sur le bouton « Sauvegarder » dans un article de Wikipédia, mais je ne vous dirai pas lequel... La création de mon premier compte utilisateur viendrait quelques jours plus tard, la mue en « Hégésippe Cormier » intervenant au mois de novembre 2004.

Que de crises personnelles dans l'intervalle – et même un « wikibreak » forcé de plus de deux mois, entre juin et août 2005, à la suite d'un orage ayant fait quelques dégâts dans mon équipement informatique – mais aussi, combien de leçons utiles apprises sans m'en apercevoir, que ce soit sur le plan humain ou sur celui des connaissances...

J'étais ainsi loin d'imaginer, en février 2004, me montrer un jour capable de déchiffrer l'alphabet devanāgarī – histoire de créer quelques ébauches sur les subdivisions du Népal – ou l'alphabet cyrillique – pour créer plusieurs centaines de pages d'homonymie de localités bulgares –, sans parler de ma découverte de la déconcertante (?) facilité de lecture de certaines langues romanes comme le portugais, le galicien, l'asturien, l'espagnol castillan, le catalan, le judéo-espagnol ou le sicilien.

Tout cela, entre autres centres d'intérêt, m'a très rapidement – et définitivement – détourné de la « passion » néfaste que je nourrissais jusqu'à mon débarquement sur le wiki, d'ailleurs initialement motivé par cette « passion » dévorante.

Mais il y a eu beaucoup d'autres choses, qu'il serait impossible de toutes citer ici. Je n'en retiendrai, pour le plaisir, qu'une très imparfaite ébauche sur les détectives en fauteuil (en anglais : armchair detectives) ou encore cette ébauche honorable sur le pianiste, compositeur, homme politique et diplomate polonais Ignacy Paderewski dont j'ignorais jusqu'à l'existence dix minutes avant de choisir de lui consacrer un article... Sans parler de choses moins sérieuses, comme ce pastiche (premier de cinq pastiches de ma plume) écrit sous adresse IP, une nuit de grand stress d'une écriture quasi-automatique : Michel Strogonoff (dans l'espace « Wikipédia/Pastiches »).

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