mercredi 7 avril 2010

Arbitrages Wikipédia : ça continue de traîner...

Premier exemple : l'arbitrage demandé par Horowitz contre Jean-Jacques Georges :
  • la requête d'arbitrage a été déposée le 14 octobre 2009 ;
  • le dernier argument ou réponse du requérant, Horowitz, a été déposé le 14 décembre 2009 ;
  • les arguments de la partie défenderessse, Jean-Jacques Georges, ont été déposés les 14 et 15 octobre 2009 ;
  • 9 des 10 arbitres se sont prononcés sur le chapitre de la recevabilité, entre les 14 et 19 octobre 2009, l'une de ces arbitres ayant fait le choix de l'abstention, les huit autres s'étant prononcés pour la recevabilité ;
  • la constatation de la recevabilité, ainsi que la désignation des cinq arbitres et du coordinateur de l'arbitrage, ont eu lieu le 20 octobre 2009 ;
  • Jean-Jacques Georges a demandé la récusation de deux arbitres (le règlement du CAr ne prévoit qu'une récusation par partie), en l'occurence Musicaline et Chandres, mais il ne lui a été accordé que la première récusation, tandis que le second était désigné comme remplaçant de la première. L'équipe d'arbitres, en fonction du roulement habituel, est donc la suivante :
    • Tejgad ;
    • Turb ;
    • VIGNERON ;
    • Alain r (coordinateur) ;
    • Chandres (remplaçant de Musicaline récusée par JJG) ;
  • au bout d'un certain temps, les arbitres ont commencé à déposer leurs commentaires, phase censée précéder celle de l'étude de la proposition de règlement du conflit :
    • VIGNERON, le 13 décembre 2009 ;
    • Turb, le 16 janvier 2010 ;
    • Chandres, le 20 février 2010 ;
    • Tejgad, le 21 février 2010 ;
  • on remarquera que, depuis le 21 février, il ne s'est rien passé dans cet arbitrage, et notamment aucune intervention de l'arbitre censé agir en tant que coordinateur de l'arbitrage.
Tous ces faits peuvent être vérifiés par la lecture de la page d'arbitrage et par la consultation de son historique.

On remarquera encore que, s'il n'est pas le seul parmi les arbitres à retarder au maximum le dépôt de ses commentaires et avis sur les affaires qu'il est censé traiter, l'arbitre coordinateur — qui a le droit d'avoir une vie personnelle chargée et qui l'empêcherait de mener à bien la mission pour laquelle, à plusieurs reprises depuis trois ans et demi, il s'est porté volontaire — retarde clairement le règlement des problèmes soumis au comité d'arbitrage :
  • dans l'arbitrage Michel d'Auge contre Patrick Rogel, déposé le 6 décembre 2009, et pour lequel il n'y a que quatre arbitres, trois des arbitres ont déposé leurs commentaires les 23 janvier (Turb), 27 janvier (VIGNERON) et 29 mars (Tejgad), Alain r étant absent, et aucun indice n'apparaissant, de la part des arbitres restants, pour débloquer la situation ;
Il y a bien un autre arbitrage encore plus ancien qui traîne (Elhadri contre Morisco,déposé le 2 octobre), mais on remarquera que sur les cinq arbitres, deux des trois arbitres n'ayant pas encore déposé de commentaires ne se sont pas porté candidates au renouvellement de leur mandat d'un an au sein du comité.

Un remue-méninges d'importance a lieu, depuis quelques semaines, pour tenter d'améliorer le fonctionnement du comité d'arbitrage, via l'actualisation planifiée des articles de son règlement, mais n'oublie-t-on pas les affaires en souffrance, et notamment la responsabilité de certains qui prétendent régulièrement arbitrer les conflits entre wikipédiens mais ne sont visiblement pas à la hauteur de la tâche que personne ne les forçait à endosser ? Mais je n'ai aucun doute, Alain r continuera à bénéficier de soutiens irrationnels en ce domaine, voire se fera réélire à l'échéance de son actuel mandat, en septembre prochain. Cherchez l'erreur...

Complément (7 avril vers 13 h 25) : je rappellerai que, à la différence des admins, qui ne sont pas tenus, après leur élection, de faire usage de leurs outils d'administrateur, les arbitres ont quand même une sorte d'obligation, certes non écrite, de résultat. Lorsqu'un admin n'est pas disponible pour lutter contre tel ou tel vandale, ou pour protéger une page, etc., un autre peut s'en charger. Dès l'instant où la composition d'une équipe de cinq arbitres est fixée, à partir du moment où l'un d'entre eux fait défaut pendant des semaines voire des mois — et cela tend malheureusement à devenir la règle, au-delà du cas principal rappelé ici... —, c'est toute la machine de l'arbitrage qui est grippée. Bien sûr, on a vu ça ou là dans tel arbitrage un groupe d'arbitres décider de se passer de l'avis de l'arbitre défaillant, mais c'est plutôt l'exception qui confirme la règle. Ce n'est pourtant pas difficile de s'interroger et de constater que l'on n'est plus en mesure de faire ce à quoi on s'est engagé (s'efforcer de trouver une solution à des conflits durables entre wikipédiens) et d'en tirer les conséquences pratiques.

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