Description du drapeau du gouvernement tibétain en exil :
- Au centre se dresse une immense montagne recouverte de neiges épaisses, qui représente la grande nation du Tibet, connue généralement sous le nom de Terre environnée de montagnes neigeuses.
- Dans le ciel bleu foncé, s'étendent six bandes rouges, représentant les premiers ancêtres du peuple tibétain : les six tribus appelées Se, Mu, Dong, Tong, Dru et Ra, qui à leur tour ont donné les (douze) descendants. La combinaison de six bandes rouges (pour les tribus) et de six bandes de couleur bleu foncé (pour le ciel) représente la répétition incessante des actes vertueux protégeant les enseignements spirituels et la vie profane accomplis par des divinités protectrices et tutélaires noire et rouge avec lesquelles le Tibet entretient des liens depuis très longtemps.
- Au sommet de la montagne enneigée, le soleil projetant ses rayons resplendissants dans toutes les directions représente la jouissance égale de la liberté, du bonheur spirituel et matériel, et de la prospérité par tous les êtres sur la terre du Tibet.
- Sur les pentes de la montagne, se tiennent fièrement deux lions des neiges à la crinière flamboyante d'intrépidité, qui représentent l'accomplissement victorieux de la vie spirituelle et de la vie profane au Tibet.
- Le magnifique joyau rayonnant aux trois couleurs porté bien haut représente la vénération jamais démentie vouée respectueusement par le peuple tibétain aux Trois Joyaux suprêmes (le Bouddha, le Dharma et la Sangha).
- Le joyau tourbillonnant bicolore porté par les deux lions des neiges représente l'attachement manifesté par les peuples à la discipline personnelle d'une bonne conduite morale, principalement par la pratique des dix vertus élevées et des seize façons de se comporter avec humanité.
- La bordure jaune ornant le pourtour représente la propagation et l'épanouissement, dans toutes les directions et à toutes les époques, des enseignements du Bouddha semblables à l'or pur.
- Le côté dépourvu de bordure jaune représente l'ouverture du Tibet à la pensée non bouddhiste.
Ce qui précède ne doit surtout pas laisser croire que je puisse être :
Mes inclinations religieuses et politiques sont ailleurs.
– un adepte du bouddhisme tibétain, ce qui n'est pas le cas ;
– un soutien indéfectible du XIVe Dalaï-Lama, à la façon d'un Richard Gere (dont je n'ai d'ailleurs pas – Dieu m'en préserve – la célébrité).
Mes inclinations religieuses et politiques sont ailleurs.
3 commentaires:
"Hydre rouge" c'est un peu fort, vu qu'il ne doit plus rester beaucoup de communistes en Chine. Sinon plutôt d'accord avec le reste.
J'ignore ce que tu lis d'habitude, mais à tout hasard je recommanderais ceci. Beau document.
« Hydre rouge » : que veux-tu, ici, je ne suis pas corseté par la neutralité de point de vue indispensable ailleurs dans les espaces communautaires ou les articles. Le jour où ce régime cessera de glorifier, même par simple annonement, son passé maoïste, on verra.
Pour autant, je ne leur demande pas de s'aligner sur le prétendu idéal démocratique de l'Occident qui, lui non plus, ne manque pas de perversions intrinsèques, et ne répugne pas aux violences morales contre ses propres contestataires...
Je note les références du bouquin. Compte tenu de l'époque de ses aventures, Hisao Kimura aurait « presque » pu croiser le chemin d'Alexandra David-Néel et du lama Yongden lors de leur périple chinois (1937-1946), en pleine tourmente...
Non, il ne fait pas référence à ces deux là, mais a croisé un ou deux autres grands orientalistes occidentaux; ca donne vraiment l'impression que même dans les grands espaces vides, le monde est petit.
Pour l'Hydre, ce n'est pas une question de NPOV (tu es chez toi et fais ce que tu veux), mais simplement qu'attendre d'un régime qu'il délégitimise la facon dont il est arrivé au pouvoir, même s'il a changé à 180°, ca n'est pas gagné. A bien y réfléchir, ca serait même une première...
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