Le prétexte en a été les grotesques dernières sorties de l'inénarrable Nadine Morano, du tout aussi cocasse Jean-François Copé (qui ronge de plus en plus visiblement son frein d'aspirant calife ne pouvant ouvertement l'avouer) et, plus étonnant, d'un Bernard Accoyer que l'on croyait plus pondéré.
Face au concert d'âneries proférées du côté de l'UMP, formation visiblement effrayée de s'être laissée piéger dans un soutien suicidaire à l'actuel locataire de l'Élysée, M. Cazeneuve a évidemment beau jeu de railler « les aboyeurs de l'UMP », qui « sont dans un état de haine non maîtrisée, d'excitation permanente » puis, plus loin, de définir comme suit le régime finissant :
« Le sarkozysme est un brouillonisme, une incapacité à maîtriser à la fois les discours, le projet et les promesses. C'est un brouillonisme érigé en stratégie, qui se fonde sur la conviction que le peuple est suffisamment méprisable pour qu'on puisse s'autoriser chaque jour à le tromper avec les procédés les plus grossiers. »
Source : Bernard Cazeneuve, « Les aboyeurs de l'UMP sont dans un état de haine non maîtrisée », propos recueillis par Charlotte Chaffanjon, LePoint.fr, 11 janvier 2012.
L'incertitude demeure par exemple sur l'appui réel des milieux économiques et financiers au président sortant.
La seule chose qu'on puisse prévoir sans grand risque de se tromper est quelle candidate ne sera pas élue présidente de la République lors de ce scrutin.
Après, ne reste plus qu'à faire le tri parmi les « gros » candidats, en n'oubliant pas, par exemple, celui qui paraît, depuis une quinzaine d'années, avoir un rythme de tortue...
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