vendredi 26 septembre 2008

D'où vient le vent ?

Il ne chante pas, mais...
Jamais à court d'une provocation, je ne résiste pas à l'envie de montrer ce coq qui orne le pignon Nord de ma grange...

On prêtait au regretté Edgar Faure, grand centriste devant l'Éternel, cet aphorisme : « Ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent. » ou encore une variante : « Ce n'est pas la faute de la girouette si le vent tourne. »

Au passage, cela fait plusieurs fois que je cherche une référence sérieuse sur la réalité de ce propos attribué à l'ancien président du Conseil et président de l'Assemblée nationale mais, faute de fondement solide, on pourrait aussi le croire apocryphe, bien que, personnellement, il y a bien trente ans que je le connaisse comme citation supposée d'Edgar Faure...

Sortie de bain


Une autre représentation – équestre cette fois – de Jehanne la Pucelle, par un sculpteur non identifié, dans une facture que l'on peut situer à la fin du XIXe ou au début du XXe siècles.

Bien que, dans le cas présent, la Personne de Jehanne sorte du bain, que l'on n'aille pas croire que je rende à ces Vénérables statues un culte régulier comme celui que l'on doit, de manière dévotionnelle, à une mûrti... encore que, parfois, la tentation soit là, surtout lorsqu'on sait ce que peut une passerelle dévotionnelle...

jeudi 25 septembre 2008

Trois mois et une semaine


Les petits chats (Diogène, à gauche, et Daphnis, à droite) ont aujourd'hui trois mois et une semaine et tètent encore, à l'occasion, leur mère (Tara, au premier plan). Je pense quand même que c'est la fin, car quand j'aperçois ce genre de scène, cela dure une ou deux minutes et, en d'autres occasions, je vois Tara qui siffle après ses petits, comme pour leur signifier que cela a suffisamment duré...

Le sabre et le goupillon


Pour entretenir le mythe sur le personnage de HC, ce bronze, non daté, de Jehanne la Pucelle, dite « Jeanne d'Arc », signé A. Giraud (sans plus de précision).

vendredi 19 septembre 2008

Ambiance wikipédienne chez les ministres népalais

Petite toile de fond : le 31 août dernier, quatre mois après l'élection de l'Assemblée constituante au Népal, le premier cabinet de la nouvelle république était enfin constitué, sous la direction de Pushpa Kamal Dahal, alias « Prachanda », leader du parti maoïste.

Ce cabinet comprend :Tout ce petit monde s'est engagé sur un programme commun minimal de gouvernement mais, dès avant la constitution finale et officielle du cabinet, les disputes n'ont pas manqué, notamment pour des questions de préséance.

La dispute actuelle prend racine, il y a deux semaines, à la suite d'inondations catastrophiques dans le sud-est du Népal, après la rupture de digues sur la rivière Koshi, dans l'intervention du mouvement de jeunesse maoïste, dans le district de Siraha, pour reprendre le contrôle, avec le soutien de Matrika Yadav, ministre maoïste chargé de la Réforme agraire, d'immeubles et de terres qui avaient été restitués à leurs propriétaires, afin de les redistribuer de manière autoritaire aux pauvres ou de reloger quelques-uns des nombreux sans-abri(1) occasionnés par cette catastrophe.

D'autres partis, aussi bien de l'opposition (le Congrès népalais, de l'ancien Premier ministre Girija Prasad Koirala) que membre de la coalition gouvernementale, ont protesté contre ce coup de force.

Le ministre des Affaires étrangères, Upendra Yadav, président du Forum des droits du peuple madhesi, Népal (MJF), était d'ailleurs aussitôt intervenu auprès de son collègue Bam Dev Gautam, par ailleurs vice-Premier ministre et chef de file, au sein du cabinet, des six représentants du PCN-MLU, pour protester contre ce coup de force du mouvement de jeunesse maoïste et dénoncer un coup de canif au programme commun minimal de gouvernement ayant justifié la constitution du nouveau cabinet.

Mercredi, l'un des ministres du PCN-MLU, Kiran Gurung, chargé de la Forêt et de la Conservation de la terre, a carrément accusé son collègue Matrika Yadav, d'être vecteur d'anarchie (The irresponsible activities of the minister (Yadav) will only create further anarchy [...]) (2).

Comme on pouvait le prévoir, le ministre de l'Intérieur, Bam Dev Gautam, a envoyé les forces de l'ordre pour faire cesser l'occupation illégale des bâtiments et terres confisqués par le mouvement de jeunesse maoïste. Et, bien entendu, ce jeudi, Matrika Yadav a répliqué, en protestant contre le fait que son collègue aurait, selon ses vues, interféré avec son propre domaine de compétence et, cerise sur le gâteau, en portant implicitement de graves accusations non nominales mais transparentes (I think some ministers are influenced by land mafia) (3).

Il est permis de se demander, au passage si, dans cette affaire, le ministre de la Réforme agraire, Matrika Yadav, et le mouvement de jeunesse maoïste ne seraient pas les poissons pilotes d'un autre maoïste bien silencieux depuis la « finalisation » du cabinet, en l'occurrence le très influent Baburam Bhattarai, ministre des Finances.

Bhattarai, en effet, n'avait pas caché son mécontentement de voir le chef de file des ministres du PCN-MLU promu au second rang protocolaire au sein du cabinet, tandis que lui-même se trouvait rétrogradé au troisième rang, avec l'humiliation supplémentaire de ne même pas disposer, en guise de lot de consolation, d'un titre de vice-Premier ministre.

Les négociations pour la formation du cabinet semblaient s'acheminer, initialement, vers la nomination de trois vice-Premiers ministres, pour chacun des trois « grands » partis (PCN-M, PCN-MLU et MJF) et « Prachanda » lui-même avait paru donner crédit à cette perspective de nomination de trois vice-Premiers ministres.

Venons-en maintenant au titre de ce billet, et au parallèle (certes un peu osé) avec quelques turbulences ayant récemment agité la communauté des wikipédiens francophones. Au spectacle des remous au sein du cabinet népalais, j'éprouve comme qui dirait une impression de déjà vu. Il n'y manque plus que les wikipompiers, les disputes sur le bulletin des administrateurs, les appels à commentaires et, pour couronner le tout, le comité d'arbitrage. Remarquez qu'on pourrait, pour « désamorcer » (façon huile sur le feu...) la crise gouvernementale potentielle, leur envoyer un certain ex-administrateur, ex-bureaucrate, ex-arbitre et actuel candidat arbitre pour régler la situation. Son entregent y ferait très certainement merveille...

Notes :

(1) Source : article (en anglais) « Siraha incident pits coalition partners Maoists and MJF at loggerheads » (6 septembre 2008), sur le site nepalnews.com.

(2) Source : article (en anglais) « Yadav's activities creating further anarchy: Minister Gurung » (18 septembre 2008), sur le site nepalnews.com.

(3) Source : article (en anglais) « Matrika charges at Gautam » (19 septembre 2008), sur le site nepalnews.com.

jeudi 18 septembre 2008

Les perroquets de la pensée unique


J'ignore si l'expression est de Laurent Dandrieu (rédacteur en chef adjoint Culture), ou s'il l'a « repêchée » ailleurs, mais elle est ma foi fort plaisante.

Je la découvre avec retard, dans la conclusion d'un billet titré « De la palinophobie à la palinomania » (10 septembre 2008), sur le blog de Valeurs actuelles :
« On ne sait si le tandem McCain-Palin remportera la victoire finale, ni même si c’est souhaitable. Ce qui est sûr, c’est qu’il a d’ores et déjà donné un bon coup de pied au derrière de tous les perroquets de la pensée unique, et de tous les moralistes au petit pied qui confondent leurs préjugés idéologiques avec la réalité des faits. »

mercredi 17 septembre 2008

Diogène, Plume et Daphnis


L'image d'origine est ratée et mal cadrée (l'écran de visée de mon Nikon Coolpix 2000 ne fonctionne plus : très gênant, n'est-ce pas ?), mais je suis parvenu à récupérer quelque chose.

J'ai été trop frustré, l'autre jour, de ne pas avoir l'APN en main lorsque j'ai surpris les petits chats en train de dévorer, dans le salon, un lapin que leur mère, Tara, avait visiblement capturé (lapin qui était quasiment aussi gros que ladite chasseresse...) et, lorsque je suis arrivé avec l'engin, de ne plus trouver trace des restes de la proie.

lundi 8 septembre 2008

« Quinquennat » tennistique

Encore un « journaliste » illettré (pléonasme ? non, je suis mauvaise langue...)

Cela se passe sur le site Web de la chaîne de télé Eurosport, appartenant au groupe Ti-Effe-Ouanne. À l'occasion d'un article signé Dave Appadoo, relatant l'intention du Suisse Roger Federer de remporter pour la cinquième fois consécutive le championnat dit US Open de tennis, on se retrouve avec le titre suivant : « Federer vise un quinquennat historique ».

Le mot quinquennat a pourtant un sens bien précis. Mais c'est tellement tentant de chercher à trouver un titre percutant que ça en fait perdre le sens commun. Rien ne dit, d'ailleurs, que le journaliste rédacteur de l'article est lui-même responsable de ce titre d'article aberrant.